Le roman d'une autre
"Le Roman d’une autre" n’aurait jamais vu le jour, si un des jurés tirés au sort, dans le cadre d’un procès en cour d’assises pour mineur, n’avait pris le risque de rompre le silence des délibérés, en intégrant à ce livre, un autre livre : un manuscrit saisi comme pièce à conviction. Rédigé sous une forme romanesque, ce manuscrit intitulé "LA DISPARITION DE LORETTA AGOSTINI" a été retrouvé dans la cave de la présumée coupable, Fadela Semmar, 17 ans, fille d’ouvrier à l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois, accusée d’avoir fait disparaître la fille du contremaître, Loretta Agostini, dont le corps reste introuvable. Roman hybride, entre polar et romance, les lecteurs se substituent aux jurés, le temps de la lecture de ce manuscrit/pièce à conviction où les personnages se matérialisent, en chair et en os, lors de leurs témoignages à la barre, jusqu’à un retournement de situation inattendu, au moment du verdict final. Ici le livre est l’objet du crime mais surtout un objet d’amour et d’engagement...